L’histoire de nos chapeaux en raphia…
Pourquoi le métier de chapelière ?
Du vêtement au chapeau…
C’est durant de belles journées d’été ☀️ que j’ai appris la couture de vêtements auprès de ma grand-mère.
Je cousais à ses côtés, dans sa petite maison nichée en Auvergne au beau milieu des champs.
Je m’installais parfois avec mon matériel de couture dans son magnifique jardin fleuri 🌷pour profiter du soleil.
Et quand, je ne cousais pas, ma grand-mère me racontait les anecdotes de ces parents tailleurs et de son enfance, admirative je buvais ces paroles.
De jolis moments de partage qui ont été pour moi un déclic, puisque par la suite j’ai suivi une formation de couture à Paris et à la fin de celle-ci j’ai eu l’envie d’apprendre un savoir-faire spécifique.
Un métier singulier et à la fois intriguant…
Le métier de chapelière a d’abord attisé ma curiosité par sa rareté, le monde du chapeau est un milieu restreint où règne un certain mystère autour de son savoir-faire.
C’est également, un métier où l’on a à cœur de perpétuer des gestes ✋🏻 et des techniques traditionnels.
L’authenticité de l’artisanat est aussi l’une des raisons qui m’a amenée à m’orienter dans ce domaine, une valeur au travers de laquelle je me retrouve.
Le chapeau…un accessoire pas comme les autres…
Ce qui me plait beaucoup également c’est ce rapport particulier qui est entretenu avec un chapeau.
C’est un accessoire qui par son histoire a marqué les esprits et retient encore l’attention.
Il fait référence à des souvenirs, on se rappelle de celui ou de celle qui le porte qu’il s’agisse d’un parfait inconnu, d’une personnalité ou d’un proche.
C’est un objet auquel on s’attache et il en suffit souvent d’un seul pour nous accompagner toute une vie.
Les grandes icônes du XX ème siècle comme Audrey Hepburn, Romy Schneider ou encore Grace Kelly portaient souvent des chapeaux et elles m’ont toujours inspirée.
Le chapeau est donc pour moi indissociable de l’élégance, c’est la cerise sur le gâteau d’une tenue !
Comment ai-je fabriqué votre chapeau en raphia ?
Des techniques traditionnelles : un métier d’art 🧵
Tout d’abord, le cône de raphia est humifié, placé sur un moule en bois il va être travaillé à l’aide d’un fer chaud.
Sous l’effet de la pression, de la chaleur et de l’humidité, la matière va s’assouplir et épouser le moule en bois.
La matière est bloquée sur la forme avec l’utilisation de cordes.
Le chapeau en raphia est ensuite séché et enduit d’un mélange de gomme laque et de colle pour le rigidifier.
La matière première repose pendant une journée, le jour suivant vient l’étape du démoulage.
Le chapeau en raphia est ôté du moule en bois, j’utilise de la vapeur pour pouvoir apporter de légères corrections ou des modifications.
Enfin, il y a la pose de l’entrée de tête, il s’agit du ruban intérieur qui a tout son importance puisqu’il permet d’absorber une partie de la transpiration et garantit l’hygiène du chapeau.
Nous verrons dans un prochain article quelques conseils d’entretien pour votre chapeau en raphia.
Les rubans sont travaillés au fer pour que ceux-ci épousent bien le contour du chapeau.
Pour finir, le ruban intérieur est cousu à la machine et le ruban extérieur est maintenu par des points de couture à la main. 🪡
Je vous invite à explorer dès à présent notre collection de chapeaux en raphia qui vous chapeauteront avec distinction !
Anaïs
La créatrice